Dans la perspective du procès qui s’ouvre aujourd’hui devant l’Audience Nationale espagnole contre Gaizka Astorkizaga et Valentina Morisoli, TINKO tient à faire la déclaration suivante :
-Tinko souhaite manifester sa solidarité et son soutien aux accusées. De plus, nous voulons souligner que ce soutien n’est pas conditionné par leur supposée culpabilité ou innocence, ni par de faux débats sur la violence.
-La violence structurelle est la première, et ce sont les attaques des Etats contre les prisonniers politiques qui sont à la base de ce processus répressif.
-TINKO ne reconnaît pas la légitimité de l’Audience Nationale espagnole, une institution remplie de fascistes qui a donné une couverture légale à la torture et à la sale guerre pendant des décennies et qui continue à le faire aujourd’hui.
-TINKO dénonce le rôle de la police cipayee. Les bourgeoisies basque et espagnole défendent main dans la main le statu quo actuel. Elles utilisent des chiens à deux pattes portant des uniformes différents mais défendant les mêmes intérêts.
-Ce procès contre Valentina et Gaizka vise à les condamner, mais aussi à faciliter les conditions de la répression contre plusieurs organisations politiques. Les dossiers révèlent la surveillance policière continue et le contrôle permanent des militants et des différentes organisations politiques.
-Une fois de plus, nous optons pour l’amnistie totale, dont la matérialisation sera la seule garantie pour mettre fin à la répression.
Fito eta Valentina askatu !
Amnistia osoa !